Qu’est-ce qu’une Due Diligence ?

Mis à jour il y a 6 ans

La due diligence ou diligence consiste à réaliser les diligences nécessaires, c’est-à-dire les audits et études préalables à toute décision d’investissement. Les due diligences sont réalisées par un éventuel acquéreur ou investisseur, ou par un tiers conseil.

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La due diligence cohabite avec certains éléments déclaratifs

Comme le disait Lénine, qui ne peut être suspecté de ferveur capitaliste naïve, » la confiance n’exclut pas le contrôle.  »
Dans le cadre d’un emprunt obligataire mis en place par WeShareBonds, nous réalisons les due diligences qui consistent à nous assurer que l’information qui nous est communiquée par la PME est sincère et correcte. Ce n’est qu’ainsi que l’analyse quantitative et qualitative que nous communiquons à nos investisseurs se révèle pertinente.

Lénine : « la confiance n’exclut pas le contrôle »

Nous n’auditons pas toujours tout nous-même. Certains éléments reposent sur les expertises de tiers de confiance et sur ce que l’on appelle des déclarations. C’est à dire que le dirigeant de la PME certifie l’exactitude de certains éléments, comme il le fait avec ses banques dans le cadre de ses contrats de prêts. Ces éléments peuvent par exemple être : avoir le pouvoir de signer un contrat au nom de l’entreprise, le fait que l’entreprise soit à jour de ses assurances, ou le fait qu’il n’y ait pas de procédure collective en cours.

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La due diligence permet d’établir la confiance avec les dirigeants

Revenons-en aux due diligences et à leurs objectifs : elles ont essentiellement pour but de vérifier que le dirigeant a communiqué de justes informations, et dans le cas contraire, de le confronter à ses erreurs et le cas échéant de refuser la poursuite de l’analyse du dossier, la confiance étant rompue. Chez J.P. Morgan, il se disait que prêter c’était « 50 pour cent les chiffres, et 50 pour cent les Hommes », à savoir que les actes et la vie d’un homme ou d’une femme témoignent en général de ses valeurs, et notamment du respect de ses engagements. La confiance est donc un élément primordial à évaluer, en sus de l’analyse purement quantitative de chaque dossier de financement.

J.P. Morgan : « 50 pour cent les chiffres, et 50 pour cent les Hommes »

La Due Diligence couvre le marché, la société, et les dirigeants

La due diligence va couvrir plus spécifiquement, pour l’essentiel :

  • les données de marché,
  • concurrence,
  • réglementation,
  • forces et faiblesses de l’offre de la PME,
  • la qualité et de l’expérience de son management,
  • la réputation de l’entreprise et de ses dirigeants,
  • ses comptes
  • du respect de ses obligations légales, fiscales et réglementaires.

Une due diligence ne pourra pas être exhaustive et se concentrera donc sur les éléments essentiels permettant de prendre la décision la plus éduquée, de documenter un éventuel recours, en résumé d’apporter un maximum de réassurance et de sécurité dans une décision qui engage l’avenir. De fait matériellement il serait illusoire et par ailleurs trop chronophage de pouvoir tout vérifier via les audits, par ailleurs le coût des conseils menant les audits (les grands noms sont : KPMG, PWC, E&Y, Deloitte…) serait rapidement prohibitif.

A titre d’audit on cherchera à répondre à plusieurs questions clé qui seront adaptées au cas par cas, par exemple :

  • Pour une société de prêt-à-porter : on validera le coût des collections, mais également la valeur de stocks et les éventuels invendus qui donneront une indication pour le succès de la marque et par ailleurs de la bonne valorisation des actifs au bilan
  • Pour une société de logiciels : étant donné la multiplicité des acteurs possibles : sans doute en valider en priorité l’état concurrentiel, l’intérêt des clients pour la solution, les principales options sur le marché, les aspects techniques liés à programmation du logiciel et à cette maintenance
  • Pour une société de cosmétique : la marque et la propriété intellectuelle et juridique seront sans doute un élément essentiel : protection de la marque et des formules, obtention des différentes autorisations de mise sur le marché par les autorités sanitaires, notamment export

Au final, les audits permettront de corroborer les déclarations du dirigeant et par ailleurs d’apporter des éléments objectifs vérifiés par des tiers pour une prise de décision documentée. Ces audits en sont pas une garantie absolue, ils doivent par ailleurs avoir été ciblés sur des éléments utiles, au final l’investisseur ou prêteur prendra une décision en conscience sur la base des éléments établis.

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Publication originale le 5 août 2016, mise à jour le 27 septembre 2017

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