
Mis à jour il y a 3 ans
Alors que la réunion du G7 vient de se terminer, l’environnement économique et géopolitique mondial est apparu comme particulièrement chahuté. En France, les chiffres du chômage s’améliorent peu à peu et le pays semble globalement faire figure de bon élève. Cependant, le mouvement des gilets jaunes a rappelé les difficultés existantes et le niveau de croissance encore insuffisant. La majorité des zones économiques connaissent en effet un ralentissement de leur croissance. Dans le même temps, l’or s’envole depuis quelques mois vers des sommets. Retour sur cette réalité.
Un environnement chahuté
Depuis la crise des « subprimes », les grandes économies ont connu une baisse historique des taux d’intérêt. Cela a participé au soutien de la croissance économique et à l’augmentation du prix des actions. Malgré un cycle de croissance historiquement long, notamment aux Etats-Unis, les signes de ralentissement se font plus clairs. Le contexte géopolitique réduit momentanément la visibilité des investisseurs et des acteurs économiques. La menace sur de nouvelles taxes douanières et l’incertitude sur le devenir d’accords internationaux contribuent au ralentissement du commerce mondial.
Nous étions récemment revenus sur cette réalité, sur la phase du cycle économique actuel et sur les perspectives de rythme de croissance. A savoir, les interrogations et perspectives historiques présentées de manière synthétique dans l’essai du journaliste François Lenglet « 2019, l’Année de tous les dangers ? ».
Pour la première fois en 10 ans, la FED a légèrement remonté ses taux directeurs. Il semble y avoir désormais une sorte de consensus sur le fait que les principales banques centrales risquent de maintenir durablement les taux à un niveau bas. De fait, certains états empruntent même à un taux négatif !
L’or, valeur refuge
Dans ce contexte l’or semble avoir joué son rôle de valeur refuge avec une envolée du cours de l’or qui a dépassé les 1500$. Ainsi, au plus haut depuis 2013, l’or surperforme même cette année les marchés financiers. Le métal jaune est souvent considéré comme une alternative face aux risques liés aux guerres monétaires et commerciales.
Sa demande est par ailleurs portée par les pays émergents pour des raisons et par certaines banques centrales qui y voient un moyen de « dédollariser » leurs réserves.
Enfin l’or, ne produisant pas de rendement annuel (uniquement une appréciation potentielle), apparait comparativement plus compétitif dans un contexte de taux bas.
Jusqu’où ira la hausse ? Difficile à dire, le plus haut établi post-crise ayant quasiment été atteint…
L’occasion de rappeler à nouveau l’atout du crowdlending pour gérer les cycles. Les obligations des PME financées offre un rendement cible brut annuel moyen de 6%. Elles permettent aussi une exposition à moyen-terme et des remboursements réguliers. Ces derniers pourront être réinvestis en fonction de la conjoncture.
Publication originale le 29 août 2019, mise à jour le 8 janvier 2020
Sujet(s):
Epargne & Placements